Brahim Bouhlel, Hedi Bouchenafa et Zbarbooking sont au cœur de la polémique à cause de leur vidéo où ils insultent les femmes et enfants Marocains et où ils véhiculent un cliché dégradants du Maroc. Après la réaction des internautes c’est au tour d’Adidas et de la chaine 2MInteractive.
Dernièrement, les deux acteurs et le snapchatteur ont publié une vidéo insultante et dégradante à l’encontre des femmes et enfants marocains. Dans cette séquence filmée alors qu’ils étaient attablés à Marrakech, le trio use d’un langage vulgaire. « La dernière personne qui m’a mal parlé au Maroc, je lui ai sorti une liasse de dirhams, et je l’ai baffé avec. Il a klah sa grand-mère » dit Brahim en voix off. Vient ensuite, les propos dégradants sur les femmes, « traitées de p… que je paie ici 100 dirhams ». S’ensuit la diffusion d’images de petits enfants qu’ils qualifient de « fils de p.. » et les fait passer pour les enfants de l’un d’entre eux.
Et il n’en a pas fallu longtemps pour que les internautes dénoncent cette vidéo et le comportement du trio notamment celui de Brahim connu pour son rôle dans la série Validé pour laquelle Adidas est un sponsor. Et c’est ainsi que l’équipementier a fait savoir via un tweet « adidas s’oppose fermement à toute forme de discrimination et de sexisme. Nous nous engageons à faire du sport un espace où chacun est pleinement accepté. Rappelant qu’aucun contrat ne lie la marque à Brahim Bouhlel, adidas s’engage à reconsidérer sa collaboration avec lui ». Le rappeur Niro a également recadré les mis en cause.
Brahim devait passer également sur la chaine 2MInteractive, mais l’émission a été selon des médias locaux déprogrammée suite à la polémique.
Suite aux proportions prises, les protagonistes ont tenu à s’excuser. Hedi Bouchenafa a affirmé qu’il avait « bu et fumé » et qu’il « lui le premier à s’insurger contre les clichés de ne pas avoir eu le mental de réagir à ce moment-là ». Un message où il assure de la sincérité de ses excuses.
De son côté, le snapchatteur, Zbarbooking a indiqué aimé « son peuple et les traditions de son pays » tout en précisant qu’il « aime rigoler et qui rigole de tout ».
Pour sa part, Brahim Bouhlel indique qu’il « n’a pas voulu porter préjudice ou salir l’image du Royaume, de ses habitants et de ses enfants. Si ma vidéo a été maladroite et a blessé le peuple marocain, j’exprime toutes mes excuses ». Il affirme qu’il s’agit d’une « parodie, qui incontestablement est parfaitement ratée dans ses effets ».
L’affaire prend également un tournant judiciaire puisque « le Club des Avocats au Maroc a décidé de porter plainte devant le Procureur du Roi pour diffamation, injures publiques ». Dans un tweet, Mourad Elajouti, président du Club, condamne « vigoureusement les propos haineux, abjects et racistes proférés à l’encontre des enfants marocains par des pseudos-humoristes/influenceurs».
On rapporte également que le Procureur du Roi à Marrakech a donné ses instructions pour ouvrir une enquête judiciaire à l'encontre des pseudo-humoristes/acteurs qui ont humilié les enfants marocains. Elle sera probablement suivie d’un mandat d’arrêt à leurs encontre.