Tout a commencé en 2012, nous le rappelons avec le contrat « 92i » (label de Booba). Pendant plus d’un an, les deux artistes ont collaboré, Booba avait pris Kaaris sous son aile. Celui-ci aurait retourné sa veste une fois devenu populaire en refusant de défendre Booba publiquement. Ce clash aurait commencé. Cette guerre aurait même commencé à la sortit d’un son de Kaaris dans lequel il a rapper : « Je vais attendre que le soleil soit assez haut dans le ciel que tous me voient tuer le roi ». Les deux rappeurs s’étaient rencontrés physiquement en 2018 à l’aéroport d’Orly, très rapidement, cela avait dégénéré en bagarre générale, entre les deux hommes et leurs groupes d’amis, ce qui avait retardé plusieurs vols.
Alors que le combat entre Kaaris et Booba prévu pour le mois de novembre a été annulé il y a quelques jours, les deux artistes continuent de s’attaquer sur les réseaux sociaux. Les deux rappeurs français devaient se produire ce samedi 24 août au Maroc.
Booba a publié un extrait vidéo de la chanson Mafia Music (écrite par Kaaris en 2010) sur sa story d’Instagram. Dans la musique, le rappeur de Sevran s’en prend violemment aux femmes marocaines en rappant « Eh rabza, va dire à ta pute marocaine que c’est nous qu’on donne le taro » et il n’en faut rarement plus pour faire réagir les internautes. 
Le concert prévu de Kaaris a alors fait polémique dans les heures qui suivirent la story de Booba. En à peine 2h, plus de 36 000 personnes aiment la publication de Booba. Il faut dire que les deux rappeurs ne cessent d’enflammer la Toile avec leurs histoires. Un follower félicite même B2O pour ce round gagné. « Je dit bravo au Duc. Capable de tuer des carrières et annuler des showcases… Respect. Aucun rappeur, aucune personne au monde peut avoir autant d’influence. »
Aujourd’hui, nous apprenons que le concert de Kaaris a été annulé. Est-ce à cause de la story de Booba ? De la réaction des internautes ? De Kaaris lui-même qui a eu peur de se produire au Maroc après cet incident ? Rien n’est sûr. 

Il n’en restera finalement qu’un...