Mbengue Malick, alias, Grand Aigle, un rappeur Sénégaulois qui vous souhaite le meilleur et bien plus, pour cette année qui commence.
Français d’origine Sénégalais, né à Dakar, le 20 octobre 1975, Grand Aigle évolue dans le mieux du rap depuis les années 1990. A son actif un album à la sonorité Afro avec fond hip-hop, sortie en 2005, dans le département de la Haute-Garonne. De Toulouse où c'était sa première expérience dans le milieu de la musique.
Un album produit en indépendant et distribuer par certains, Fnac et cultura de la ville de Toulouse, il lui avait permis à l’époque de côtoyer le Tac-Tic collectif (Mousse et Akim du groupe Zebda), faire la première partie au Zenith de l’artiste Diam’s, un grand privilège alors que le rappeur traversait une douloureuse période après la perte de son père en 2006 avant de se produire au prés de Matthieu Chedid, Maurane, Diam’s, toujours les mêmes Mouss et Hakim, pour son mémorable hommage a Claude Nougaro.
2020, de nouveau dans l’espoir du meilleur et bien plus :
Le retour du Grand Aigle, un projet nouveau comme certains chanceux ont eu l’occasion de l’écouter sur la chanson "Frère Châtaigne", un mélange musical entre jazz, Blues, Rap, Slam et quelques sonorités pop dans le contenu globale de cette évolution.
Le choix d’une musique organique jouée par des musiciens au service d’un texte universel à la fois attaché à ses racines et tourné vers le reste du monde, dans un magnifique album en cours de réalisation.
“Frère Châtaigne“! La véritable raison de cette chanson hommage :
Quand son père l'a ramené de Dakar, pour vivre près, de lui, dans le département de la Haute-Garonne, à Toulouse, et plus précisément à Roque sur Garonne, Grand Aigle avait que 12 ans.
Il fut aussitôt marqué par une chanson qui passait en boucle à la radio, avec cette voix imposante, rock, cassé, loin de l’idée qu’un jour il puisse intégrer cette dimension artistique, avec ses problèmes pour comprendre le Français et son vocabulaire limité, il ne retenait de cette chanson (Nougayork) que la tonalité de son refrain.
“ Aérogare ! Solide comme un rock“.
Comme certains aguerris lecteurs de cette période des années 90, à la présente 2020, l’auront peut être bien compris, il est issu de ces misérables provenances que la grande culture hip-hop à sauvé de la déchéance de cette très belle identité à la double culture de son évolution.
Une culture hip-hop qu'il a aussitôt côtoyé dans cette période à son arrivée en France à travers ses frères et leurs entourages, sous l’influence du précurseur Afrika Bambaataa (Zoulous nation) pour un mouvement conscient et bienveillant sur les tabous de la société américaines, pour laquelle l’origine nègro africain était signe d’infériorité et d’animalité, une résistance organisé à la culture du verbe au tour du professeur KRS-One, relayé par les jeunes New Yorkais de Public Ennemi, anoblie à la grande classe de la formation Jazzmatazz du mythique rappeur Guru du Gang Starr, depuis Mobb Deep dans le quartier de la Rein Latifa Queens, le message et même ! Sous l’œil attentif du réalisateur black Spike Lee.
On reste “solide comme un rock “. Claude Nougaro ! C’est un personnage pour lui mythique et complexe qui l’invitait dans les méandres d’un vocabulaire étrange et obsédant, un universel esprit, à la fois attaché à sa province et conscient du reste du monde, qui exprime un désir d’universalité d’être autre en étant soi même, brisant des tabous anciens et presque institutionnel.