L’affaire de l’arnaqueur de Tinder Simon Leviev fait toujours la une. De nombreuses victimes se sont manifestées après la diffusion du documentaire sur Netflix. Et cette fois c’est son propre garde du corps qui a pris la parole.
Diffusé le 2 février dernier sur Netflix, le documentaire « l’arnaqueur de Tinder » revient sur l’histoire de Simon Leviev. Pendant des années, cet individu s'est présenté comme le fils d'un diamantaire milliardaire sur Tinder. Se faisant passer pour un homme d'affaires à l'emploi du temps bien rempli et voyageant aux quatre coins du monde, il a séduit des femmes dans plusieurs pays, mettant au point une pyramide de Ponzi. Pendant des années, Simon Leviev a mené un train de vie royal en soutirant pas moins de dix millions de dollars à ses victimes. D'abord banni par l'application de rencontres, l'accusé est depuis sorti du silence pour se défendre, après avoir signé avec une agence artistique américaine. Dans ce même documentaire, Piotr Kaluski est présenté comme son bras droit. Il était, selon Netflix, toujours présent lorsque Simon Leviev envoyait des SMS à ses victimes féminines. L'arnaqueur envoyait des photos d'un Piotr Kaluski ensanglanté et battu pour leur prouver qu'il n'était pas en sécurité et qu'il devait s'enfuir avec leur argent. Face à cette image, le garde du corps est sorti du silence en affirmant que le portrait qui est fait de lui dans L’Arnaqueur de Tinder est faux. Selon le Daily Mail, Piotr Kaluski affirme par le biais d’une lettre diffusée par son avocate Joanna Parafianowicz qu’il n’a jamais rien fait de mal et qu’il est lui aussi une victime de Simon Leviev : « Ses droits personnels ont été violés de manière flagrante et illégale, mais aussi le protagoniste principal du documentaire doit à mon client une rémunération pour les services rendus (environ 10 000 euros) et échappe à ce paiement. […] Mon client est une personne non impliquée dans le projet décrit dans la production, il n'avait aucune connaissance des activités financières de son employeur et ne peut être associée de quelque manière que ce soit aux allégations formulées ».
En plus de demander le retrait de L'Arnaqueur de Tinder de sa plateforme, Piotr Kaluski réclame des excuses publiques à Netflix, ainsi que la somme de 4,9 millions d'euros.