L’affaire est ressortie. Après la polémique autour de son titre «2CB », le rappeur Tovaritch fait face à un procès engagé par trois associations.
En effet, en septembre dernier Tovaritch dévoilait son clip « 2CB ». Sur ce titre le rappeur lâche la punchline «C’est pas l’marais ici, non c’est pas la gay pride..J’aime pas les hommes qui sucent des hommes et qui volent le travail des femmes ». La phrase déclenche une véritable polémique que le rappeur alimente sur Instagram «Chacun est libre d’enc*ler qui il veut. Calmez-vous je ne vous veut aucun mal. Je dis ce que je pense, liberté d’expression. Les LGPD nous attaquent, merci pour le buzz. Suivez-moi, vous allez voir dans mes stories, il n’y a que des mecs balaises vous allez pouvoir vous bra*ler », a-t-il lâché. Par la suite Yuri se rend même dans un centre LGBT+ à Paris où il leur offre un gâteau en guise de pardon. Cette provocation de trop à poussé l’association Stop Homophobie a déposé plainte. Aujourd’hui deux autres association, à savoir « Mousse » et « Adheos » ont rejoint Stop Homophobie pour engager un procès contre le rappeur pour des faits d’injures sexistes et homophobes.
L'avocat des associations, qui se sont constituées partie civile, Me Etienne Deshoulières, déclare qu'il « ne faut pas laisser s’installer un sentiment d’impunité ».
Le rappeur encourt une peine d’un an de prison et une amende de 45.000 euros.