Anthony, un homme non-voyant accompagnant sa fille de 4 ans à l'école, a été victime d'une discrimination grave de la part d'un chauffeur Uber. Comme le rapporte RMC ce lundi, le conducteur a refusé de laisser monter le chien-guide d'Anthony malgré la loi qui autorise les chiens guides dans tous les transports en commun. Face à l'insistance d'Anthony, le chauffeur, s'est montré violent en le frappant au niveau des côtes et en s'en prenant au chien devant la fillette qui était présente dans la voiture.
Cet incident ne constitue pas un cas isolé, Anthony a l'habitude de faire face à ce type de refus. Pourtant, la loi est claire, les chien-guides d'aveugle sont autorisés dans tous les transports en commun, y compris dans les voitures Uber. Face à ce refus, Anthony a enregistré la situation comme il en a pris l'habitude. Malheureusement, le chauffeur a perdu son calme et s'est montré violent, ce qui est totalement inacceptable.
Face à cette situation, Uber a condamné fermement cet acte de discrimination grave et a suspendu le chauffeur en question. Néanmoins, cela ne suffit pas pour la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq, qui estime que l'entreprise doit mieux sensibiliser ses conducteurs. De son côté, Anthony a porté plainte, car selon lui, refuser un chien-guide revient à refuser une personne, ce qui constitue une discrimination.