Mercredi soir, le match de huitième de finale de Ligue des champions entre Naples et l'Eintracht Francfort a été marqué par des violences entre supporters et policiers. Trois supporters allemands et cinq napolitains ont été arrêtés, tandis que six policiers ont été blessés. Les autorités ont infligé une interdiction de stade de cinq à huit ans aux huit supporters impliqués.
Les affrontements ont commencé dès mercredi après-midi sur la Piazza del Gesù Nuovo, en plein centre historique de Naples, avant de se poursuivre après le match près de l'hôtel où logeaient les supporters allemands. Des tifosi du Napoli ont tenté de s'approcher en lançant des pierres et des pétards, ce qui a provoqué une intervention de la police avec des lacrymogènes et des canons à eau.
Les autorités ont relevé l'identité de 470 supporters allemands avant leur départ, tandis que des dizaines de supporters de l'Atalanta Bergame étaient présents aux côtés des ultras allemands, avec lesquels ils sont jumelés. La ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a fermement condamné ces incidents dès mercredi soir, tandis que Philipp Reschke, membre de la direction de l'Eintracht, a regretté ces violences qui ne portent pas seulement préjudice au foot et au club, mais mettent avant tout à mal le droit des supporters.
Le maire de Naples, Gaetano Manfredi, a dénoncé des « dévastations folles et inacceptables », tandis que le joueur de Naples Juan Jesus a déploré ces violences qui sont « mauvaises pour la ville et mauvaises pour le foot ». Les services d'entretien de Naples sont intervenus dans la nuit pour retirer le mobilier urbain vandalisé et les restes de véhicules incendiés dans ce quartier très touristique.
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